- En cours Festoyons comme des humains - Avec ANTERIS - En cours Ami ou ennemi - Avec JÖRMUNGAND - En cours Accord Tacite - Avec NUAGE ADRESIL - En cours Un innocent visiteur - Avec VEGA ALDEBARÁN
HISTOIRE
L'ELOGE DU SANG - PRESENTATION « Il fut autrefois, un elfe qui grandit plus fort que ses semblables. On le jalousait et du coup on le piégeait, le torturait, le manipulait… ce qui le rendait plus fort. Ce même elfe gagna malgré tout l’épée de son grand père. Grand sorcier elfique de grande lignée.
Les gloires du petit se succédaient ; mais quelque part, dans son cœur, il fut une paix qu’il ne trouva jamais. Quelque soit le nombre des victoires qu’il accumula, quelque soit ses triomphes et les hommages qu’on lui porta ! Dans son cœur, une abime grandissait. Quelque chose manquait.
Lorsqu’il clore vingt ans. Son grand père lui dit vouloir révéler une confidence. Le sorcier, Luthien lui offra son nom et donc le nomma son héritier. Même ce titre ne combla pas son vide, mais Aâron –Parce que l’elfe se nommait ainsi- se voua aux désirs de son grand père, de sa mère, de ses ancêtres… il était et resta toujours à la hauteur !
On lui raconta que l’amour de ses parents était si fort qu’ils avaient donné naissance à un enfant prodige ! Seulement de ses parents, il n’avait jamais vu son père. Peut-être était-ce là la raison de son vide ?
‘Ne suis-je pas assez mur pour savoir qui est mon père, mère ?
‘Un jour, malheureusement, tu le sauras !
Et un jour est venu, il se laissa guider vers les chambres souterraines de la demeure de son grand père. Et ce qu’il y découvrit changea absolument sa vie.
La répugnance qui émanait de cette dame n’était autre que démoniaque ! Mais autre que ça, elle avait ses yeux ! Et bien que toutes les forces de l’univers eut essayés de le dissuader de cette pensée qui naissait, son cœur, son âme et son sang le criaient : Liée à des chaines d’acier, transpercée par des lames enflammées, ensanglantée comme nul être ne le devait, sa sœur le regardait.
Il revint aux profondeurs du cachot moult fois. Son abime se remplissait chaque fois qu’il lui enseignait un nouveau mot, chaque fois qu’il lui ramenait à manger, chaque fois qu’il appréciait son regard innocent qui le regardait.
Il n’osait pas, mais il comprenait que son apparence elfique venait d’un sort que son grand père lui avait fait subir : Sa sœur, Aâran, gardait l’apparence du démon qu’ils devaient partager à deux pour que lui puisse garder celle de l’elfe ; Pour que lui puisse vivre dans le prospère et la lumière ; Pour que lui puisse exister, elle devait être réduite à un état pire que la non-existence.
Le courage de crier justice ! Le courage de réprimander, de se révolter, d’équilibrer les donnes et de rendre à sa sœur son existence en partageant avec elle le sort qu’ils devaient tous deux endurer : Enfants de l’union d’une elfe et d’un démon. Des parias de la société.
Il détesta alors la société, d’abord de petit feu, puis après de flammes que l’on voyait jaillir dans ses yeux.
‘Quittons
Lui proposa-t-il !
‘Quittons
Lui affirma-t-il
‘Vers où ?
Tout autre lieu serait mieux qu’ici pour elle. Mais tout autre lieu le condamnerait à jamais comme étant traitre et déshonorable paria. Lui, aux honneurs, aux titres et aux histoires dignes de respect. Lui, à la fierté démesurée.
‘Là où je pourrai te voir sourire
Ils se fixèrent rendez-vous le temps qu’il puisse rassembler quelques biens, préparer des chevaux de voyage, s’emparer des cartes des royaumes extérieurs ; Le temps qu’il lise les ouvrages qui parlent de ce qui les attendra face au monde nouveau !
Les choses durent se précipiter lorsque leur mère découvrit leur complot. Elle décida de tuer Aâran pour garder son fils. Seulement, elle fut tuée par sa fille… Et dans cet instant ensanglanté, où les valeurs se mêlent à la couleur du sang, la décision ne revient plus aux réflexions. Il s’empara du corps de sa mère, l’emporta à son grand père et lui demanda des questions. Aâron mentit en disant que sa mère lui insufflait qu’il n’était pas un elfe mais un paria, chose qu’il ne supportait pas au point de la tuer. Luthien commença alors ses explications,
Dans l’espoir d’avoir le meilleur des gendres, il accoupla sa fille avec un puissant maitre démon, joua ses manigances pour qu’elle enfante des jumeaux, l’un sera lumière et l’autre se ombre. Leur force appartiendra au fils, les malaises et la répugnance à la fille.
Un sourire au visage, Aâron tua son grand père avec sa propre lame. Le sort fut renversé. Il sentit en lui l’essence du démon qu’il était à moitié.
‘A partir d’aujourd’hui, Tu seras ma lumière et je serai ton ombre !
Il ne put tomber plus bas que d’avoir porté sur son dos le fardeau d’être meurtrier de sa mère, de son père, et traitre de sa patrie. Il ne put se sentir plus heureux d’avoir accumulé assez de courage, assez de confiance pour s’assumer comme il s’est toujours senti. Perfide jusqu’aux coins les plus profonds de son âme.
Dernière édition par Aâron Ohtar Luthien le Mar 17 Nov - 13:19, édité 27 fois
Aâron Ohtar Luthien
Esprit guerrier de l'épée noire
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Sujet: Re: L'éloge du sang - L'Itinéraire Sam 24 Oct - 19:21
De la race de sa mère, des elfes, la discrétion absolue De la race de son père, les démons, la cicatrisation rapide
Memoricide
La capacité de s’infiltrer dans la mémoire d’un interlocuteur en le regardant droit dans les yeux, et de choisir une mémoire à voler ou à changer. En contrepartie, Aâron doit y laisser l’un de ses souvenirs. Raison pour laquelle il s’est tatoué ses souvenirs les plus importants sur sa peau en utilisant des différents produits qui font que ses tatouages ne sont visibles que sous des conditions précises. Ainsi, il faudrait spécifier que c'est pour cette raison-ci que sa soeur n'a plus de souvenirs de leur 25ans.
Mazhar
La capacité de changer son apparence, et d’être doté de la force ou agilité du corps auquel il emprunte l’apparence. Ce sont souvent les allures et les corps de gens qu’il a tué et examiné dans les plus fins détails. S’il ne visualise pas parfaitement l’aspect –ou le corps- qu’il emprunte, il risque en pleine mission ou combat de se retrouver coincé dans un certain corps une durée de temps non précise.