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Deux tueurs au clair de lune (Lilith - Baal)
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 |  Sujet: Deux tueurs au clair de lune (Lilith - Baal)  Sam 16 Mai - 15:00 | |
| Message Lilith, démone.Deux tueurs au clair de lune
Lilith en ce jour avait 19 ans. Peut-être que demain elle en aurait 20. La maléfice qui l'habite est terrible. Depuis sa naissance et en un an, elle a gagné l'expérience et l'apparence d'une jeune femme. Mais cela correspondait à son caractère et à ses idées. Elle était habituée d'assimiler rapidement des données et les effectuer tout aussi rapidement. Et jamais on ne pouvait savoir ce qu'elle pensait. Son visage à chaque instant restait neutre. En ce jour Lilith avait décidé, pour ses 19 ans, de prendre une importante décision. Aujourd'hui elle allait affronter la réalité. Celle qu'elle avait décidé de se cacher. Bien que la routine entre Djinn et elle s'installait, Lilith voulait toujours être à la hauteur de ses sentiments et elle s'efforçait de toujours lui réserver une surprise. Mais la surprise de ce jour n'allait pas être très agréable. Lilith pensa à cette année passé en sa présence, écoulée aussi vite que le sang sur la lame de son poignard. Tous s'était passé trop vite et ils n'avaient pas pu prendre le temps de parler des origines de la démone. Elle savait juste que celui, que désormais elle aimait, l'avait récupérer et élever. Sans savoir d'où elle venait. Lilith aurait pu le lire dans ses pensées où bien l'hypnotiser. Mais elle s'était promis de ne jamais abuser de ces pouvoirs contre lui. Elle l'aimait. Et elle voulait prouver son amour envers lui en devinant ses envies et non pas en lisant dans ses pensées. C'était un défi qu'elle s'était lancé mais pour elle c'était ce que signifiait le véritable amour. Ne pas tromper l'autre. De loin, la démone le regarda. La nuit était tombée et il préparait le feu tandis que la femme devait chasser la nourriture du soir. Mais cela faisait un moment qu'elle avait tuer sans scrupule, une des créatures qui vivait dans la forêt maudite. Prenant sa résolution l'Orpheline s'approcha de son maître et l'embrassa avec tendresse. Elle posa la proie difformes prêts du feu et s'assit tout à côté de Djinn. Alors que pour une autre personne, son cœur se serait accéléré ce n'était pas le cas de Lilith. Elle posa simplement sa main sur celle de l'assassin avant de se tourner vers lui. Elle se demandait comme l'homme avait fait pour éprouver des sentiments pour elle. Jamais elle ne souriait et si elle le détestait, il ne pourrait jamais rien savoir. Mais Lilith savait pour quoi elle l'aimait et cela lui suffisait. Le regardant dans les yeux comme à son habitude elle se serra d'avantage contre lui. Elle aimait être à son contact. Puis d'une voix net et tranchante lui demanda:
Pendant une légère seconde elle sourit. Se retint avec difficulté de l'embrasser. Pensa qu'elle devrait changer son habitude d'aller droit au but lorsqu'elle parlait, apprendre le tact. Et reprit sur le même ton lorsque la seconde fut terminer:
Une autre seconde passa où elle prit une décision. Elle l'embrassa comme elle ne l'avait jamais fait m'étant tout son amour dans ce geste. Si il ne lui disait pas cela lui importait. Tant qu'il resterait avec elle. Fermant les yeux elle continua de l'embrasser sans vouloir que ce baiser ne cesse. Elle pressentait que la vérité serait plus dure à supporter que prévu. Mais tant que Djinn était avec elle, Lilith irait toujours au mieux.
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| | Sujet: Re: Deux tueurs au clair de lune (Lilith - Baal) Jeu 21 Mai - 12:46 | |
| Message de Baal Drak'Thor, démon.
Baal se tenait adossé sur le tronc d’un arbre, le regard perdu dans la contemplation du feu qui brûlait devant lui. Cela faisait à présent un an jour pour jour qu’il avait recueilli et élevé Lilith. Et pourtant, cette année s’était écoulée au rythme de dix-neuf ! Cette dernière mission lui avait été confiée par Zaïne dont il n’avait plus eu de nouvelles depuis. Pas une seule seconde Djinn n’avait pensé refuser et jamais depuis il n’avait regretté d’avoir prit la démone sous son aile. Tout en réfléchissant, il se blottit dans son manteau en regrettant que Lilith ne soit toujours pas rentrée de la chasse, la nuit allait être fraîche. Cela faisait un an qu’il vivait dans cette satanée forêt et jamais il ne s’était habitué à ces soirées où le froid s’insinuait absolument partout. Mais il n’avait pas eu le choix et cet endroit était le seul où on le laissait à peu près tranquille. En effet, même si l’assassin n’était resté Espada que quelques semaines, cela avait suffit pour que sa notoriété le dépasse. Cela n’aurait sans doute pas été un problème s’il n’avait pas eu un enfant à charge. Quelques têtes ou cadavres pourrissant devant sa maison aurait suffit pour éloigner les plus braves mercenaires mais Lilith était un moyen de pression contre lui que Baal ne devait pas négliger. Il suffisait que quelqu’un attaque la jeune démone pour qu’on l’atteigne en plein cœur. Un frisson glacé lui parcouru l’échine quand il se souvint de ce qu’il avait ressentit quand sa mère avait été tué. Jamais il ne permettrait plus que l’on attaque quelqu’un qui lui était cher. Protéger Lilith avait même plus d’importance à ses yeux que sa vengeance concernant Kanuga. D’ailleurs, son père avait même complètement disparu ces derniers temps. Personne ne disait l’avoir vu et Djinn était sûr qu’il n’était pas mort… Sa cible risquait de lui échapper mais l’assassin avait d’autres préoccupations pour le moment. Lilith ne rentrait toujours pas et son estomac commençait à crier famine. Agacé, Baal résista cependant à l’envie de se téléporter aux cotés de sa femme et s’enfonça un peu plus dans son manteau. La chasse n’était pas nécessaire mais constituait un bon moyen pour éviter que le talent de son ancienne élève ne s’émousse. Plusieurs minutes s’écoulèrent avant qu’une fine silhouette ne se dessine sous les grands arbres. Le démon s’apprêtait à la réprimander pour son retard mais Lilith le devança en lui volant un baiser.
Durant un instant, Djinn oublia absolument tout. La faim, le froid et même son agacement… N’étant plus capable de reprocher quoi que ce soit à la démone, il se contenta de s’assoir près du feu. La jeune femme posa sa main sur celle de l’assassin et se tourna vers lui. Plongeant son regard dans le sien, elle se blottit contre lui et comme à son habitude, il lui caressa sa magnifique chevelure. Jamais le jeune homme ne remercierait assez Zaïne de lui avoir fait confiance au point de mettre son enfant entre ses mains. Longtemps Baal s’était demandé quel sens pouvait bien avoir sa vie. Il avait vu un élément de réponse se profiler lorsque son but était de tuer Elyadin mais maintenant il comprenait qu’il avait toujours eu faux sur toute la ligne. Il suffisait que Djinn plonge dans le regard de Lilith pour que tout devienne plus clair. Il était né pour la protéger. Toute sa vie il avait recherché la liberté et aujourd’hui il se rendait compte combien tout cela était risible. A quoi bon la liberté si nous n’avons pas le bonheur qui va avec ? Et ce bonheur l’assassin l’avait trouvé avec elle. Un silence dépourvu de gêne s’installa entre eux. Ne voulant pas rompre ce moment, le jeune homme se contenta de passer la main dans les cheveux de la démone en attendant qu’elle prenne la parole. Qu’elle était belle…Son apparence n’avait rien de démoniaque mais son visage constamment neutre rappelait celui d’Ulquiorra. Baal plongea ses yeux bleus dans ceux couleurs perles de sa jeune élève. Comme il aurait aimé faire d’elle autre chose qu’une tueuse. Lui n’avait jamais eu le choix, il était devenu assassin car il lui fallait de l’argent et cette voie était la seule dans laquelle il excellait. Mais Lilith aurait pu devenir autre chose, une démone tout ce qu’il y avait de plus normal. A cette pensée, Djinn eut un sourire amer. Ce n’était pas pour rien que Zaïne lui avait confié sa fille et le poignard constamment sanglant qu’elle arborait ne lui laissait aucun doute : Son destin était étroitement lié à la mort. Tout comme lui. Soudain, la démone brisa le silence et le fils de ses pensées pour lui poser la question qu’il avait évité pendant plusieurs mois. Mais ce furent les paroles suivantes qui lui glacèrent le sang. Lilith était persuadée qu’elle allait mourir bientôt et l’entendre parler ainsi foudroya sur place l’assassin. Une seconde passa avant que Lilith ne l’embrasse avec une intensité que Baal ne lui connaissait pas. Ce baiser dura plusieurs secondes et le jeune homme sentit tous ses muscles se détendre. Puis, il prit la parole d’une voix douce, ressemblant presque à un murmure.
« Tu es la fille d’Ulquiorra et de Zaïne. Je ne sais pas grand-chose d’eux, sinon que ton père était un puissant démon et ta mère une elfe devenue démone. Ne me demande pas comment une telle chose est possible je n’ai été dans l’armée de ton paternel que quelques semaines et nous n’avions pas vraiment le temps de faire connaissance. D’ailleurs, encore aujourd’hui j’ignore pourquoi elle a pensé à moi pour ton éducation. »
Ce n’était pas tout à fait vrai. Djinn avait bien une idée sur les motifs qui avaient poussés Zaïne à le choisir comme tuteur, il poursuivit donc.
« Tu ne mourras pas Lilith. Du moins pas tant que je respirerai encore mon amour.»
A contre cœur, il se dégagea de l’étreinte de Lilith, se releva et dépoussiéra ses vêtements. Cela faisait déjà quelques temps qu’il avait trouvé la solution contre la malédiction dont la démone était frappée. Seulement, c’était à double tranchant et longtemps il doutait qu’elle puisse survivre à une telle opération. Baal n’avait jamais pu se résoudre à donner à son élève des cours de résistance à la douleur. Lui-même les avait subis durant son adolescence et bien qu’ils lui aient été utiles depuis, l’assassin en gardait toujours un souvenir amer et de nombreuses cicatrices. Dès qu’il avait recueilli l’orpheline, Djinn avait pris la décision d’en faire une tueuse telle que personne ne parviendrait à la blesser sans risquer de se faire tuer. Un sourire naquit sur ses lèvres en pensant qu’en cela, il avait peut-être trop bien réussi. Puis le jeune homme se concentra et se prépara psychologiquement à la souffrance qui allait inonder son corps. Supprimer un lien magique de cette taille prendrait plusieurs minutes et il était hors de question que ce soit Lilith qui souffre durant ce laps de temps. Non, Baal allait d’abord déplacer le canal magique qui la reliait à il ne savait quelle autre dimension, vers son propre corps. L’opération serait douloureuse mais relativement courte, pas plus de cinq secondes. Cependant, Baal aurait besoin de toutes ses forces et la faim se fit de nouveau sentir. Il s’accroupit alors près du feu et ramassa le fruit de la chasse de son élève. Tout en préparant la viande, le démon ne quitta pas son âme sœur des yeux. Arriverait-il un jour à lui offrir une vie descente à cette magnifique jeune femme ? Une partie de lui-même avait envie de lui crier de partir faire sa vie avec un autre homme qui saurait la rendre heureuse. Mais hélas, Djinn ne possédait pas le courage nécessaire pour vivre loin de Lilith en sachant que quelqu’un d’autre partageait son lit… L’odeur de la viande rôtie lui fit perdre le fils de ses pensées. Baal arracha un morceau et tendit l’autre à la démone. Le repas se déroula dans le silence le plus complet. Puis, l’assassin vint s’assoir près de son élève en l’embrassant tendrement. Le démon couvrit son cou de baisers en regrettant de ne pas pouvoir aller plus loin cette nuit. Enfin, Djinn posa un regard empli d’amour sur Lilith avant de prendre la parole sur un ton neutre.
« Ce soir, je vais te retirer cette satanée malédiction. Ce sera court mais extrêmement douloureux, il faudra que tu t’assures que je ne perde pas conscience durant les minutes qui vont suivre. »
Caressant son visage, Baal embrassa la démone avant de se concentrer complètement. |
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| | Sujet: Re: Deux tueurs au clair de lune (Lilith - Baal) Lun 25 Mai - 19:57 | |
| Message Lilith, démone.
Lilith continua d'embrasser Djinn lorsque celui-ci termina le baiser pour lui répondre. Elle hocha la tête en silence. Ç'avait été plus simple que prévu. Mais cela ne lui indiquait pas si ces parents vivaient encore. Elle pouvait juste deviner que, si ils vivaient encore, Lilith ne les verrait pas de sitôt. La démone réfléchit en silence. Mais une phrase réussit à percer le bouclier qui étreignait son visage et ses sentiments
.« Tu ne mourras pas Lilith. Du moins pas tant que je respirerai encore mon amour.»
Le visage soudain éclairé par un amour intense, la flamme dans les yeux de la démone s'atténua légèrement. Elle n'était plus dans les bras de son amant. Il s'était relever et commençait à préparer la viande. Lilith comprit soudain qu'ils ne pourraient pas rester ensemble toute leur vies. Un moment où à un autre la vie les séparera. Se levant à son tour elle le regarda, passionnée, et commença à l'aider. Elle attisa les flammes du feu. Celles du brasier. Et celles de son cœur. La viande fut bientôt cuite. Ils mangèrent en silence. Le regard de l'un, plongé dans celui de l'autre. Qui exprimait tout leurs amours. Un amour sincère et pure. Lilith sentait son cœur battre plus fort. Elle sentait que Baal lui préparait quelque chose de spécial. Le temps de baisser le regard sur le bout d'os qui lui restait, la démone sentit la présence de son aimé. Levant les yeux vers lui, la femme se fit embrasser. Ball lui transmit son amour. Elle le lui rendit. Légèrement troublée. Ce n'était pas ceux à quoi elle s'attendait. Mais l'étreinte douce et apaisante prit fin. Lilith sentit une tension soudaine apparaitre. Ce à quoi elle s'attendait commençait. Son instinct le lui disait. Et quoi que ce soit elle espérait que cela allait resserrer leurs liens. Finir de lier leurs amours. Pour que l'union soit parfaite. Profonde. Unique.
« Ce soir, je vais te retirer cette satanée malédiction. Ce sera court mais extrêmement douloureux, il faudra que tu t’assures que je ne perde pas conscience durant les minutes qui vont suivre. »
Une conviction certaine se lisait dans les yeux de Baal. Lilith ne put se retenir. Contrairement à ce qu'elle était, la peur put se lire dans ses yeux. Sur son corps. Dans son cœur. Elle n'était pas expansive et parlait peu. Uniquement pour aller droit au but. Ce qu'elle fit.
"Baal. Mon amour, mon aimé. Je l'ai dit. Je veux vivre à jamais avec toi. Mais si cela doit te faire souffrir je ne pourrais pas accepter. C'est ma malédiction. C'est moi qui doit souffrir. Il n'y a pas de raison que ce soit toi qui prenne ma douleur. Je t'en prie. Je t'aime. Te voir souffrir me sera trop insupportable! Je ne pourrai le supporter"
Lilith approcha son visage de l'homme. Et changea d'avis. Elle n'avait pas besoin de lire dans ses pensées pour comprendre qu'il ne changerait pas d'avis. Il était concentré. Résolue. Mais elle voulait lui faire savoir que quoi qu'il arriverait son amour n'en sera que plus fort. Elle était admirative. Et le resterai. La démone hocha la tête, lentement. Et reprit d'une voix tremblante, vaincue:
Si tu le souhaites fait-le. Je te garderai éveiller. Par tous les moyens. Je ne veux pas te voir partir. Pas sans moi.
Lilith avait perdu tout ces moyens. Elle n'osait même plus embrasser Baal. Elle le regarda dans les yeux. Lui insuffla tout son amour. Et espéra. Les secondes passèrent. Puis ça commença.
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| | Sujet: Re: Deux tueurs au clair de lune (Lilith - Baal) Mar 2 Juin - 15:35 | |
| Message de Baal Drak'Thor, démon.
Le clair de lune était vraiment magnifique ce soir et le ciel dégagé laissait apparaître les étoiles. Cela aurait put être une nuit parfaite pour les deux amants si seulement Djinn n’avait pas eu une mission de plus à remplir. L’assassin ne prêtait plus aucune attention au monde qui l’entourait, seul subsistaient Lilith et son intense réflexion. Plusieurs mois s’étaient écoulés sans que Baal n’use de son pouvoir et il avait en face de lui un des plus puissants liens magique qui lui ait été donné de voir. Dans d’autres circonstances, le démon n’aurait pas hésité et se serait pressé d’essayer quand même. Mais ici, c’était Lilith qui était en jeu et bien que même s’il échouait elle ne mourrait pas, le simple fait de lui infliger des souffrances inutiles lui faisait horreur. De plus, Djinn ignorait les effets que pourraient avoir l’annihilation du lien sur la belle démone… Elle était née avec, qu’adviendrait-il si on le lui arrachait ? Il y avait beaucoup trop d’éléments incertains et cela agaçait fortement le tueur… Mais ce n’était pas comme s’il avait le choix. Baal devait supprimer cette malédiction peu importaient les risques encourus et les souffrances à endurer. Sa concentration s’aiguisa et il essaya de se persuader que Lilith ne souffrirait qu’une seconde, qu’il devait en être ainsi.
Mais la belle démone reprit la parole, et ce qu’elle dit transperça toute la focalisation qu’il avait accumulée sur ce qu’il s’apprêtait à faire, pour venir le toucher en plein cœur. Le démon prit les mains de sa compagne dans les siennes et les embrassa avant de venir lui voler un baiser. Les mots étaient inutiles en cet instant. Hors de question de lui mentir en disant qu’il savait ce qu’il faisait ou même qu’il allait en sortir indemne. Non, tout ce qu’il savait, c’était qu’il ne mourrait pas. Pas ici du moins, car la faucheuse le priverait de la seule chose qui avait encore de la valeur aux yeux de Baal : Lilith. Lui qui autrefois se moquait ouvertement de la mort, en la défiant à chaque fois qu’il le pouvait, aujourd’hui Djinn la fuyait autant que possible. La démone était devenue sa vie, son sang et son carburant. Mis à part sa mère, personne ne l’avait jamais aimé et l’assassin ne pouvait que constater combien son existence avait été morne et sans intérêts avant que les Dieux ne mettent sur sa route son âme sœur. Prenant le visage de son amante entre ses mains, il déposa un baiser sur son front et l’embrassa longuement dans un geste d’une infinie tendresse. Puis, Baal ferma les yeux en faisant abstraction de tout ce qui l’entourait.
Quand il les rouvrit, le démon parvenait à distinguer absolument tous les canaux magiques autour de lui. Prenant une longue et lente inspiration, il aiguisa sa détermination et se rendit insensible à tous sentiments de doutes. Il devait réussir. Non, il allait réussir. Sa résolution renouvelée, Djinn tendit le bras vers le puissant lien. Soudain, alors qu’il s’apprêtait à le toucher, une violente décharge parcourue son avant bras avant de se répercuter sur ton son corps. L’assassin émit un hoquet de surprise en faisant un pas en arrière. La douleur avait duré moins d’une seconde et, en inspectant sa main, il n’en gardait aucune séquelle physique. Baal resta perplexe quelques secondes. La décharge provenait du lien alors qu’il ne l’avait même pas touché ! La magie était une énergie, on pouvait l’utiliser de différente manière mais elle n’était pas capable d’agir toute seule ! Du moins c’est ce qu’il avait cru jusqu’à présent… Ce canal se défendait, ce n’était pas n’importe quelle sorte de magie, elle n’avait rien de commun avec celle que le démon connaissait. Ca allait peut-être être plus compliqué que prévu… Poussant un long soupir le jeune homme tendit une nouvelle fois le bras vers le canal, en se préparant mentalement.
Quand ses doigts entrèrent en contact avec la magie, une intense vague de douleur le submergea. Baal avait expérimenté toutes sortes de souffrances au court de ces dernières années. Qu’elles soient physiques ou psychologique. Et il en conservait encore de nombreuses cicatrices sur le corps et au plus profond de son âme. Mais ce qu’il ressentait en cet instant était difficilement descriptible. C’était de la douleur à l’état brute. Un déferlement de tourments venant secouer toutes les parcelles de son anatomie. Il voulait hurler mais son corps ne semblait même plus lui obéir. La mort aurait été mille fois préférable à ce traitement et l’assassin avait envie de crier à Lilith de le tuer afin de faire cesser tout cela… Lilith ! Elle aussi subissait ces tourments ! Un éclair de raison traversa le regard de pure folie qu’avait Djinn en cet instant. La démone était le phare dans la mer déchaînée de souffrance et de désespoir dans laquelle se noyait le jeune homme. S’y raccrochant de toutes ses forces, il reprit le contrôle de son esprit. Ne perdant pas une seule seconde, le démon employa sa focalisation comme jamais il ne l’avait fait auparavant. Distordant le lien en tout sens afin de le déloger de sa compagne.
Ce dernier finit par se détacher de Lilith mais se rua vers Baal tel une vipère. La douleur s’accentua mais l’assassin ne chercha pas à l’esquiver. Sa volonté retrouvée en sachant que son amour ne souffrait plus, Djinn redoubla d’effort afin d’annihiler la malédiction pour de bon. Usant de tout son pouvoir, la souffrance finit par diminuer de plus en plus avant de disparaitre complètement. Le monde reprit peu à peu forme autour de l’assassin et ce dernier s’étonna de ne pas encore avoir sombré dans l’inconscience. Baissant les yeux pour voir dans quel état il se trouvait, il constata que ses vêtements étaient en lambeaux et qu’il présentait de multiple brûlures sur les avant bras. Mais elles n’étaient rien comparé à ce qu’il avait enduré quelques secondes plus tôt. Soudain, son corps sembla enfin réagir et le monde se mit à danser sous ses pieds. Djinn s’écroula, incapable pourtant de s’évanouir. Un sourire de triomphe illumina son visage et s’il n’avait pas été si mal en point, il aurait éclaté de rire. L’assassin avait réussi ! Il était parvenu à supprimer cette malédiction malgré les souffrances… Se relevant maladroitement, il chancela quelques instants avant de se diriger vers Lilith. Baal prit son amante dans les bras et déclara.
« J’abattrai chaque obstacle qui se dressera entre nous, je t’en fais le serment. »
Puis il se dirigea vers la rivière à proximité afin de calmer ses brûlures.
Dernière édition par Djinn le Mar 2 Juin - 20:53, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: Deux tueurs au clair de lune (Lilith - Baal) Mar 2 Juin - 19:43 | |
| Message Lilith, démone.
Lilith tentait de ne pas perturber son homme. Mais celui-ci la surprit en lui prenant les mains et l'embrassant. Fermant les yeux elle vit leur avenir. Celui-ci s'affichait heureux et long. Comme le sourire qu'affichait Lilith. Comme le baiser de Djinn. Aussi profond et puissant. Rien ne pourrait s'opposer à leur passion. Pas même la mort. Mais la Démone rouvrit les yeux lorsque le baiser cessa. Mais Baal avait fermé les siens. Puis ses paupières remontèrent sur ces yeux. Ses pupilles brillaient. Convaincu. Décidé. Il allait le faire. Pour toutes les richesses du monde, celle de son cœur n'étant égalés par aucune autre. Frappé en plein cœur par cet puissance d'amour Lilith trembla. Elle aimait plus que tout Djinn. Mais l'amour que le démon lui envoyait semblait venir de beaucoup plus loin. Émue Lilith baissa les yeux. Mais un cri résonna. Effrayée, elle aperçut Djinn s'être reculé. Que se passait-il? Mais elle eut à peine le temps de s'inquiéter que Djinn soupira avant de continuer. Il s'avança. Sembla prendre quelque chose dans l'air environnant. Et son visage se tordit de douleur. Mais pas un cri. Juste un visage figée dans une expression monstrueuse. Une douleur que Lilith ressentit elle aussi. Contrairement à Djinn elle se contrôlait et, la douleur venant du plus profond de son être jaillit en un cri. Lilith pleura. Pour la première fois de sa vie. Des larmes coulèrent sur son visage. Elle sentait quelque chose s'arracher d'elle-même. Djinn était en train de lui enlever le maléfice. Et enlevait quelque chose que Lilith ne put comprendre. Ce n'était pas qu'elle qui partait. Mais autre chose avec. La douleur monta en puissance. Transperçante. Cela réveilla l'instinct de survie de la démone. Dans un élan de lucidité qui s'était échapper à la folie de la douleur elle pensa à sa promesse. Elle se revoyait, il y a quelques instants, tremblante dire: "Je te garderai éveiller. Par tous les moyens. Je ne veux pas te voir partir. Pas sans moi." Sa promesse. C'était maintenant. Déjà elle voyait Djinn se convulser et ses habits partir en lambeaux. D'une voix faible elle le regarda. Ils ne pouvaient plus bouger. A peine parler. La douleur prenait toutes leurs énergies. Mais avant de se laisser abattre par la douleur insupportable, mortel Lilith regarda Djinn et murmura:
Reste avec moi
La fille de Zaïne et d'Ulquiorra venait de faire ce qu'elle n'aurait jamais voulu faire à Djinn. Elle l'avait hypnotiser. Alors qu'elle pensait mourir la douleur se dissipa peu à peu. Puis reprit. Seul le poids sur les épaules de Lilith avait disparut. Le démon avait mis fin à la malédiction de la démone. Ayant encore des piques de douleurs celle-ci disparurent peu à peu. Cela faisait énormément de bien. On se serait cru sur un nuage. Alors que l'instant d'avant on se serait cru dans le pire des enfers.Lilith reprit son souffle. Et s'arrêta de respirer. Baal se trouvait à terre criblée de brûlures. Trop décontenancé par les évènements Lilith ne bougea pas. Son amant de releva. Chancelant il l'as prit dans ses bras. Mais sa peau était brulante. Comme ce qu'il dit enflamma le cœur de la démone:
« J’abattrai chaque obstacle qui se dressera entre nous, je t’en fais le serment. »
Lilith, qui avait pleuré de douleur pleura de joie. Elle ne pensait pas que, après la douleur qu'ils avaient ressentis, ils survivraient. Sans un autre mot elle sécha ses larmes et le rejoignis sur le chemin pour aller à la rivière. Elle n'osait pas le toucher de peur d'éveiller la douleur de ses brûlures. Lorsqu'ils arrivèrent elle l'aida à ôter, en douceur ce qui lui restait d'habits. Elle ne prit pas la peine d'enlever les siens et le rejoignis dans l'eau froide. De la vapeur autour de l'homme se créa. Inquiète elle vint se coller à lui. Il était brûlant. Elle l'embrassa. Puis fronça les sourcils. Elle sentait que la malédiction savait disparu. Mais elle était préoccuper quant à son hypnose. L'ordre qu'elle avait donner était simple. Mais les plus simple étaient les meilleurs. Et elle ne savait pas si l'homme était toujours sous son action. Lilith leva la tête. Croisa le regard amoureux de Djinn. Elle comprit alors que même si elle ne l'avait pas demandé il serait resté avec elle. Alors elle l'embrassa. La nuit venait de commencer.
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| | Sujet: Re: Deux tueurs au clair de lune (Lilith - Baal) Dim 7 Juin - 18:24 | |
| Message de Baal Drak'Thor, démon.
Le corps en feu, l’assassin se dirigea vers la rivière. Il était comme dans un état second, ses brûlures étaient douloureuses mais, débarrassé de l’immense souffrance qui l’avait recouvert, le jeune homme se sentait presque bien. Tout s’était déroulé en quelques secondes apparemment… Malgré que chacune d’elles avaient paru durer une éternité pour Djinn. Etait-ce cela que subissait les âmes damnés siégeant en enfer ? Un frisson glacé lui parcourut l’échine en y songeant. Toute une éternité de tourments… Baal ne s’était jamais réellement inquiété du sort qu’il subirait une fois que la faucheuse viendrait réclamer son âme. Mais maintenant qu’il avait goûté aux douleurs de cette affreuse destination, le démon n’était plus très sur d’y être indifférent. Sans compter qu’il allait y finir, c’était un tueur et l’un des meilleurs d’Hypolaïs et chacune de ses victimes viendraient témoigner contre lui. Ce n’était sans doute pas injuste, mais l’assassin se demandait bien pourquoi les Dieux avaient crée les enfers. Pourquoi ne pas simplement faire disparaître ceux qui commettaient de graves pêchés ? Pourquoi leur faire endurer durant une éternité des tourments mille fois pire que leurs crimes ? Ils devaient y prendre un certain plaisir… Djinn sourit, rien que cette pensée relevait du plus haut blasphème et justifierait que Morion le foudroie surplace.
S’immobilisant devant l’eau froide, Baal sourit quand Lilith l’aida à se dévêtir. En temps normal il aurait protesté et se serait débrouillé seul. Mais en cet instant, l’assassin déposa un baiser sur les lèvres de sa femme en guise de remerciement et l’invita à le suivre dans l’eau. Le jeune homme se mouilla la nuque avant de complètement s’immerger dans la rivière. Il sentit tous ses muscles se détendre d’un coup et sa peau se rafraîchir tout aussi rapidement. Lilith vint se blottir contre lui en l’embrassant. Djinn l’entoura en prolongeant le baiser. Puis la démone leva la tête en fronçant légèrement les sourcils, ce qui chez elle signifiait l’inquiétude. Cette expression raviva d’un seul coup tout l’amour qu’éprouvait Baal pour sa compagne. Sa femme était parfaite. Elle alliait la beauté, l’intelligence et la puissance. Si deux ans auparavant on lui avait prédis son avenir, il n’en aurait jamais cru un seul mot. Son élève vint une nouvelle fois lui voler un baiser. Le démon serra Lilith contre lui en savourant chaque seconde de cette étreinte amoureuse. Son épiderme brûlé ayant été remplacé par une peau neuve grâce à son pouvoir héréditaire de démon, le jeune homme ne craignait pas de blesser sa femme en continuant de l’enlacer. Pris d’une soudaine bouffé de désir, Djinn embrassa sa compagne avec ardeur. Pour ne pas cesser de l’étreindre, il les téléporta près du feu qui se mourrait. Relevant la tête, le démon plongea dans le regard de son amante en lui caressant les cheveux du revers de la main, laissant l’autre se perdre sur le corps chaud de Lilith. Baal lui ôta ses vêtements en la couvrant de baisers.
La nuit allait être parfaite pour les deux amants.
[…]
Le soleil venait de sortir de sa tanière quand l’assassin ouvrit les yeux. Il plissa les paupières pour se protéger de la lumière en relevant la tête. Lilith, blottie contre lui, dormait encore paisiblement. Sentir sa respiration chaude et régulière souffler sur son cou le mit tout de suite de bonne humeur. Le démon déposa un baiser sur le cou de son âme sœur en lui murmurant un « Je t’aime », ce qui n’eut d’autre effet que de la faire sourire dans son sommeil. Djinn se leva, s’étira un moment avant de se téléporter devant la rivière pour faire sa toilette. Cette existence paisible, il en avait rêvé toute sa vie et il savourait chaque petit moment loin des assassinats et des guerres qui constituaient son passé. Le tueur secoua vivement la tête afin de faire sécher ses cheveux plus rapidement et revint au camp. Baal enfila des vêtements propres et voyant que Lilith dormait toujours à point fermé, décida de préparer le petit déjeuner à sa façon. Le démon se téléporta dans une échoppe de la capitale démoniaque encore fermée à cette heure matinale, et se servit. Il prit plusieurs feuilles de thé, du pain et de la confiture. Bien entendu, l’assassin déposa de l’argent sur le comptoir, c’était un tueur par un vulgaire voleur.
Se retéléportant dans la forêt, il commença à faire bouillir de l’eau pendant que Lilith se réveillait tranquillement. Elle vint lui dire bonjour en l’embrassant puis se dirigea elle aussi vers la rivière. Djinn posa sur elle un regard empli d’amour. Elle méritait mieux, beaucoup mieux que tout ce qu’un simple assassin pouvait lui offrir. La démone n’aurait aucun mal à trouver un mari riche qui lui assurerait une vie tranquille loin du sang et des cauchemars qu’impliquait une existence de tueur. Parfois, Baal songeait qu’il aurait mieux fait de déposer le bébé devant une bâtisse noble d’elfe qui lui aurait garantis un avenir dans ce monde. Lilith était encore jeune bien que demeurant officiellement son apprenti, elle pouvait encore faire son choix. Réalisait-elle réellement ce que signifiait ôter la vie d’une personne ? Après tout, sa vie durant Djinn l’avait conditionné afin qu’elle devienne une tueuse de sang froid mais elle n’était jamais passée à la pratique. Et que la démone tue sur ordre de Baal n’était même pas une option envisageable. Hors de question que ce soit lui le commanditaire d’un meurtre. Le démon avait toujours tué pour exécuter un contrat ou sous les ordres d’Ulquiorra, jamais il n’avait prit d’initiative. Lilith finit par revenir et le jeune homme l’embrassa en lui tendant une tasse de thé. Le petit déjeuner se déroula en silence, puis Baal prit la parole en détachant l’épée qu’il gardait à la ceinture.
« Tebryn Aldenar. »
Il avait parlé d’une voix neutre et s’arrêta quelques secondes avant de reprendre.
« C’est le nom de l’homme que j’ai du tuer pour me payer cette arme. Il avait une femme et deux enfants, qui n’étaient heureusement pas là au moment du meurtre.»
Laissant le temps à Lilith de réaliser ses paroles il finit par dire :
« Je n’ai jamais eu le choix. Ma mère n’avait pas les moyens de me faire prendre en apprentissage par un forgeron ou quoi que ce soit d’autre, j’ai donc du me débrouiller. »
C’était la première fois que Djinn parlait de son passé à quelqu’un mais il continua.
« Assassin est le seul métier qu’on a offert de m’enseigner, j’ai donc sauté sur l’occasion. »
S’arrêtant une nouvelle fois pour regarder Lilith dans les yeux il reprit :
« Je n’ai pas fait de toi une tueuse parce que c’était ton destin ni parce qu’on me l’a ordonné. Juste que c’était la seule chose que je pouvais t’apprendre. Aujourd’hui, tu es une assassine accomplie, je n’ai plus rien à t’enseigner. Cependant, es tu prête à égorger un homme dans son propre lit. A tuer toute sa famille afin qu’il n’y ait aucun témoin potentiel, a l’observer des semaines au point de le connaître mieux que sa femme pour commettre le meurtre parfait ? Répond moi « oui » et cette épée est à toi. Sinon, donne moi la destination de ton choix et je t’y conduirai en me débrouillant pour que tu es une vie heureuse. »
Bien sur, la vrai question cachée ici était « Veux-tu réellement passer toute ta vie avec un Tueur sachant qu’il ne pourra peut-être pas te rendre heureuse ? ». Mais s’il avait bien formé son élève, Lilith saurait lire entre les lignes. |
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| | Sujet: Re: Deux tueurs au clair de lune (Lilith - Baal) Lun 8 Juin - 19:51 | |
| Message Lilith, démone.
La nuit s'était passé dans un élan de passion et de désir. Un instant éternellement éphémère. Pas unique. Mais rare. Sensible. Précieux. La nuit passa. Le jour arriva.Au sol, deux formes. Dans le plus simple des appareils. Serrés l'une contre l'autre. Blottie dans les bras de l'autre. L'une s'éveilla. Murmura un mot d'amour qui fit sourire l'autre. Mais la silhouette debout disparut. Et laissa la démone respirer calmement, A l'unisson avec le cœur de son amant. L'homme était revenue. Avec de quoi manger. La femme se réveilla. Lentement. Se leva. Embrassa le démon. Alla se laver. Derrière elle un regard la fixait. Emplie d'un amour pure. Mais incertain. Le regard se détacha. Troublé pas un doute que lui seul connaissait. Le doute resta. La femme revint. Un baiser fut à nouveau échangé. Puis le silence pesa sur les deux amants. Chuintement de lame. Murmure. Voila ce qui suivit. Soupir. Le doute allait prendre fin. Djinn prit la parole expliquant avec intérêt ce que c'était qu'être un assassin. Gagner sa vie, Le seul moyen de subsister pour le démon. Lilith garda un visage neutre. Mais en réalité elle était ravie d'entendre son aimé se confier. C'était tellement rare. Elle pensait le connaitre mais il n'en était rien. C'était toujours un homme mystérieux et plein de ressources cachées. Alors que la femme s'attendait à ce que Djinn s'arrête de parler il la regarda dans les yeux. Et parla, sincère:
« Je n’ai pas fait de toi une tueuse parce que c’était ton destin ni parce qu’on me l’a ordonné. Juste que c’était la seule chose que je pouvais t’apprendre. Aujourd’hui, tu es une assassine accomplie, je n’ai plus rien à t’enseigner. Cependant, es tu prête à égorger un homme dans son propre lit. A tuer toute sa famille afin qu’il n’y ait aucun témoin potentiel, a l’observer des semaines au point de le connaître mieux que sa femme pour commettre le meurtre parfait ? Répond moi « oui » et cette épée est à toi. Sinon, donne moi la destination de ton choix et je t’y conduirai en me débrouillant pour que tu es une vie heureuse. »
Lilith ne put dissimuler son trouble. Ce qu'il venait de dire signifiait d'avantage qu'il ne le laissait entendre. La fille de Zaïne ne put s'empêcher de frissonner. C'était si soudain. Si sincère. Pendant un instant le temps s'arrêta. Lilith ferma ses yeux. Elle les ferma sur le même doute qui brillait dans ceux de son amant. Les Rouvrit. Mais pas sur le même doute qu'auparavant. Elle était résolue. Le doute avait disparue. Un étincelle d'amour brillait dans ses yeux. D'une voix sure elle répondit:
"Si ta question est de savoir si je veux être comme toi c'est Oui. Notre avenir. Nous le bâtirons ensemble. Tu m'as appris ce que tu savais. Tu m'as appris à être comme toi. Tu m'as appris le bonheur. Baal Drak'thor. Tu es la seule personne en qui j'ai réelement confiance. Si tu me donnes ton arme c'est que je le mérites. Que je mérite de faire ton bonheur. De te donner ma vie.
La femme baissa la voix. Et dans un murmure elle continua:
-Oui. J'accepte. De t'offrir ma main. De t'ouvrir mon cœur. Je t'aime. Prends moi pour femme si je le mérites. |
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| | Sujet: Re: Deux tueurs au clair de lune (Lilith - Baal) | |
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| | | | | | Deux tueurs au clair de lune (Lilith - Baal) | |
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